La Clairvoyance au service d’une humanité en marche

« Oubliez vos soucis, vos problèmes d’argent, vos plans retraite. L’histoire de l’humanité s’achève dans une vingtaine d’années tout au plus. Dans les trente ans, » proclame l’auteur de science-fiction Vernor Vinge, « l’humanité aura les moyens de créer une intelligence super humaine. Peu après, l’ère de l’espèce humaine aura pris fin ».

« Nouvel être s’avance, humanité en résurgence,

Source inconnue née de l’éclair des enfants nus de l’âge de fer.

Nouvel âge, nouvel âge n’est pas adage :

Nouvel alliage pour race venue et c’est Aurifère

Grande transition quand l’or se vient à la terre. »
(Even guil « Aurifère »)

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L’humanité commence à ressentir cette soif d’au-delà et, dans son élan vers « l’eau du ciel »,  voici qu’elle se devient poreuse comme une éponge.
Une membrane s’érode, s’estompe, et l’être en sommeil, l’être intuitif, l’être en promesse s’éveille.
Les médiums et clairvoyants se multiplient, non pour en faire un usage ou un métier de divination et ce serait bon de le comprendre, mais pour que cela se devienne une nature.

On va jusqu’à les croiser là où justement on ne les attendait pas, chez les universitaires, le corps enseignant, les écrivains et romanciers, les artistes et les créateurs artistiques, les architectes et bâtisseurs, les scientifiques, les médecins, les chirurgiens, les psychologues & psychiatres,  pour celles et ceux qui osent s’affranchir intérieurement des tabous éducatifs et corporatifs.
Ils sont venus à ma rencontre et voilà l’occasion, pour moi, de leur rendre un hommage  respectueux et admiratif.

Qu'ont-ils fait pour, d'un coup, être saisis de clairvoyance ?

Ils ne le savent pas eux-mêmes et sont parfois désemparés. Mais quel grand coeur est le leur, quelle grande foi en la Vie les anime !

« Appelle les âmes germées »

retentit la VOIX du tréfonds, tandis que je méditais sur mes chemins de forêt. Puis vint le silence. L’invisible ne s’inquiète guère du temps qui passe. Qui sont les âmes germées, me demandai-je ?
Quelques mois plus tard, le 6 novembre 2010, les mots se pressent au bout de mes doigts : la réponse arrive :

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"Les âmes germées animent des êtres en transhumanance.
Elles se révèlent d'elles-mêmes ..."

« Leur agir retentit loin dans cet abandon naturel à la source qui les meut, leur puissance est immense dans l’infiniment petit, car, blotti dans leurs menottes d’enfant, le pouls géant d’un amour divin veille et bat tambour. Ces êtres-là s’ignorent souvent, ils n’ont pas de nom, sont nés sans parents,  ils sont myriades en volutes confondues.

Ils sont l ‘épée, le verbe tranchant, le doigt qui désigne, le cœur qui coule à l’intérieur jusqu’à liquéfier, à  fusionner, à recréer la substance d’où tout est né. Puissance atomique s’ils sont reliés. Miracle des lieux saints, miracle de l’imputréfaction, miracle de la transmutation.

Cellules joyeuses, électrons libres, photons aventureux, montrez-vous maintenant, dans la joie, racine-mère de la sagesse,  dans cette humilité qui vous fait inspirer la terre et expirer le ciel, montrez-vous !

Et vous déposerez sur la Terre les graines de Mémoire et des temps qui viennent car vous venez de vous inviter à poursuivre avec Elle l’œuvre par « Elle » entamée.  »

Vous êtes appelés « les âmes germées »

Nota Bene : Ces êtres-là ressentent profondément la sensation d’appartenir à une grande famille tout en vivant en grande solitude physique ou morale ou affective et parfois tout cela à la fois.

En voici une autre évocation, dans un tout autre style mais vient fort à propos renforcer leur singularité.

Lisons attentivement ce qu’en dit Edgar Morin.

Edgar Nahoum
  • Edgar Nahoum, dit Edgar Morin, né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français. Penseur de la complexité, il définit sa façon de penser comme « co-constructiviste » en précisant : « c’est-à-dire que je parle de la collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité ».
  • Edgar Nahoum, dit Edgar Morin, né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français. Penseur de la complexité, il définit sa façon de penser comme « co-constructiviste » en précisant : « c’est-à-dire que je parle de la collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité ».

« Je vis de plus en plus avec la conscience et le sentiment de la présence de l’inconnu dans le connu, de l’énigme dans le banal, du mystère en toute chose et, notamment, des avancées d’une nouvelle ignorance dans chaque avancée de la connaissance » nous dit Edgar Morin.

La pensée est la communication intelligente entre l’en deçà et l’au-delà de l’intelligence. Il ne suffit plus de dénoncer. Il nous faut désormais énoncer. Il ne suffit pas de rappeler l’urgence. Il faut aussi savoir commencer et commencer par définir les voies susceptibles de conduire à la Voie.

Tout ce qui menaçait l’homme du dehors, les grands périls, les ténèbres nocturnes, la faim, la soif, les fantômes, les génies, les démons, tout ce qui maintenait dans une insécurité fondamentale, tout cela se passe à l’intérieur et nous menace du dedans (le vif du sujet).

La connaissance est la voie nécessaire pour arriver à la docte ignorance, celle qui se connaît comme ignorance à partir de sa science, celle qui frémit aux frontières de l’indicible, de l’impensable et où l’invisible nous arrose alors de ses rayons. »

La transhumanance (néologisme puisé dans nos ailleurs)  pourrait être la réponse antidote et/ ou corrélative au transhumanisme.

 

statue

Pour votre information

Le transhumanisme est là déjà qui nous montre l’esquisse du monde qui attend nos suivants qui vivront dans la civilisation déterritorialisée. Le mot date de 1957, on le doit au frère biologiste d’Aldous Huxley. Le point de départ de cette nouvelle idéologie est commun à toutes les généalogies d’idéologies : Le présent est mauvais parce qu’il est présent. Le futur sera meilleur parce qu’il est futur. Le transhumanisme s’inscrit dans le vieux lignage des utopies qui veulent un Homme nouveau affranchi de l’Homme du Passé.

L’Homme du présent est à dépasser car il s’avère imparfait disent les transhumanistes contemporains : il naît, il est, il croît, il souffre, il vieillit, il décroît, il meurt, comme les civilisations. Les tenants du transhumanisme souhaitent qu’il soit mais autrement : la naissance ne doit plus obéir aux caprices et aléas de la nature, elle doit procéder d’un volontarisme scientifique et d’une sélection appropriée ; la souffrance doit disparaître car le bonheur doit faire sa loi ; dès lors, tout ce qui entrave cet hédonisme doit être supprimé : le handicap, la maladie, le vieillissement mais aussi la mélancolie, la dépression, le chagrin, à quoi on peut ajouter car facteurs de souffrance, la laideur, les limites de la mémoire, à l’intelligence, à la performance physique tout autant que l’apparence physique.

Cet homme nouveau s’obtiendra par la science, la médecine, la technologie, la biologie, la chirurgie, la pharmacologie, la génétique mais aussi la cybernétique. L’augmentation des performances intellectuelles supposera l’intervention chirurgicale dans le cerveau du posthumain qu’un processeur permettra d’optimise. Le travail sur le système nerveux augmentera la présence au monde : savoir plus, connaître tout, vivre plusieurs vies, expérimenter tous les possibles. On sait aujourd’hui comment créer en laboratoire des souvenirs de choses qui n’ont pas existé dans l’encéphale d’u mammifère : un jour probable, on effacera les souvenirs traumatisants ou politiquement gênants pour les remplacer par de faux souvenirs qui seront des artefacts euphorisants ou asservissants. Se souvenir de ce qu’on n’a pas vécu et oublier ce qu’on aura vécu réalisera à la lettre le vieil impératif révolutionnaire de droite comme de gauche qui invitait à faire table rase du passé. Le bourrage de crane cessera d’être une formule pour être une pratique effective.

Cette fausse mémoire vraie fiction pourra être augmentée par un exocortex, un genre de disque dur sur lequel pourraient se trouver téléchargées des données provenant d’un être dupliqué, décalqué dont le contenu cérébral et neuronal aurait été copié et collé sur un micro-support susceptible d’être intégré au corps. Le transhumanisme travaille en effet au mariage tératologique de l’humain et de la machine, de la cellule biologique associée au microprocesseur informatique. A terme, ce monde auquel travaille déjà un nombre considérable de personnes dont, depuis 1980, l’université de Californie à Los Angeles, abolira définitivement le vieux monde.

Le transhumanisme comme destin de la fin du destin, achèvement de la puissance en mort réelle de l’homme, semble obéir au programme de l’effondrement de l’étoile. Le nihilisme entrera dans sa plus grande période d’incandescence .

En plein XXe siècle, deux ouvrages de romanciers britanniques disent tout sur la société de contrôle et le transhumanisme qui constitueront le noyau dur de la dernière civilisations qui sera sans conteste déterritorialisée : le meilleur des mondes d’Aldous Huxley et 1984 de Georges Orwell.

Une nouvelle religion surgira comme moment final de la puissance. Après, il ne restera plus que le néant. Une poignée de posthumains survivra au prix d’un esclavage inédit de masses élevées comme du bétail. Le problème ne sera plus d’humaniser les abattoirs mais d’abattre à la chaîne les damnés de la terre au profit des élus posthumains. Les dictatures du XXème siècle ne seront que bluettes.

Google travaille aujourd’hui à ce projet transhumaniste.

https://iatranshumanisme.com/

Malgré cette diversité de projets et de représentations de l’avenir de l’homme, on peut définir le transhumanisme comme reposant sur deux principes. Premièrement, il n’y a pas de raison de considérer que l’espèce humaine soit parvenue à la dernière étape de son évolution. Au contraire, et deuxièmement, elle doit aujourd’hui prendre en charge cette évolution à l’aide des technologies dont elle dispose, pour améliorer ses performances physiques, intellectuelles, psychologiques et émotionnelles. En un mot : pour parvenir à un état supérieur d’évolution. Pour le dire autrement, le transhumaniste se voit comme un être en transition – volontaire et prise en charge – vers une condition post-humaine.

(…)  disons qu’il s’agit d’un mouvement puissant, qui place tous ses espoirs dans la technologie pour qu’elle libère l’humanité des grands maux qu’elle connaît, résolve ses grands problèmes à commencer, si possible, par le fait qu’elle est mortelle. Un véritable paradigme est en train d’émerger et de se structurer, qui remet radicalement en question la conception que nous avons du corps humain (en tant qu’il est soumis à l’épreuve du temps ou de la maladie), et, plus largement, de ce que signifie être un humain.

Extrait Studia philosophica 70/2011, Gabriel Dorthe, p.35-38

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Mais revenons justement aux âmes germées.

 

Dans un lieu transphysique, pas très loin du plan terre, elles font un pèlerinage.

Avançant toutes « à genoux », dans l’alignement, arpentant une longue nef pour rejoindre l’autel et l’officiant.

Une fois, deux fois, dix fois et encore et encore feront-elles ce chemin.

Il semblerait si simple de se relever, de se mettre debout pour accélérer le pas  !

Mais ces âmes-là agissent à  « genoux » :

Et comprenez bien ici la langue des oiseaux, entendez « JE-NOUS »

Voici la grand’route verticale des âmes germées

Dans leur oubli du « moi » vers le SOI,

Dans l’élan confondu de nos « je » vers le NOÛS *

Autrement dit, les âmes germées, venues nombreuses sur notre planète,  échappent au piège de l’individualisation qui cimente, cloisonne,  enferme, enlise nos existences terrestres, filant, parce qu’individuées, comme des comètes, hors de l’espace et du temps, acquiesçant à une Seule Volonté, celle de répondre à l’Appel de leur monade, ouvrant le chemin du retour à l’Unité primordiale.

  • ou NOOS

La Clairvoyance est à leur service.